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le ouèbe résolument 7.0

Pop Hits, le hit parade chanté, c'est 10 ans, 54 albums vinyl (et quelques musicassettes), 634 reprises de chansons et quelques inédites, les pochettes les plus cheesecake de la galaxie, la qualité française aux éditions Musidisc International, une quintessence musicale orchestrée, dirigée et digérée par le Ray Coniff hexagonal, Monsieur Mario Cavallero en personne : c'est Pop Hits, le hit parade chanté.
Hmmm !!!

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This web site is dedicated to a french series of cover compilations of "hits" during the 70's : Pop Hits, le Hit parade chanté. Songs of the moment (the best and the worst ones) were badly covered by Mario Cavallero, his orchestra and his singers. The seasonal productions were magnificaly packed into cheesecake covers. In fact, the main (only ?) interest of this site. Check out in priority our Des pochettes section to watch and enjoy this artwork, climax of the french touch.

Les Plus Du Service Pop Hits

écoutez, c'est le son Pop Hits

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 15:00



J'ai 13 ans, très envie

Moi j'ai oublié mes sept ans au vestiaire
Et l'âge de raison ça fait gris dans le bleu
Y a des petits mots tout nouveaux dans le cœur
Y a des petits blancs très bizarres dans les yeux

Tous ces premiers secrets cachés
Au fond de l'oreiller
Ça fait des nuits pleurées
Des matins où j'ai pas osé

J'ai treize ans très envie
De lui dire qu'il est beau
J'ai treize ans très envie
Mais c'est trop tôt
J'ai treize ans très envie
De lui dire qu'il est beau
J'ai treize ans très envie
Mais c'est trop tôt

Mais pourquoi treize ans
C'est trop petit trop grand
Je n'ai plus de jouets
Mais toujours une enfant
Il y a des regards
Qui font doux dans le corps
Il y a une photo
Qui tient chaud quand tu dors

Toutes ces questions posées
Aux cheveux fanés d'une poupée
Ça fait des nuits tendresse
Des matins où j'ai pas osé

J'ai treize ans très envie
De lui dire qu'il est beau
J'ai treize ans très envie
Mais c'est trop tôt
J'ai treize ans très envie
De lui dire qu'il est beau
J'ai treize ans très envie
Mais c'est trop tôt

Matin confiture
Et premier rendez-vous
Grand-mère qui rassure
Premières fleurs sur le cou
Il y a des plus tard
Qu'on espère quand c'est l'heure
Il y a des mouchoirs
Qui protègent d'son malheur

Tous ces demains rêvés
Perdus sous les pages d'un cahier
Ça fait des nuits voilées
Des matins où j'ai pas osé

J'ai treize ans très envie
De lui dire qu'il est beau
J'ai treize ans très envie
Mais c'est trop tôt
J'ai treize ans très envie
De lui dire qu'il est beau
J'ai treize ans très envie
Mais c'est trop tôt


Quand je lis et que j'entends ça, je ne peux que soutenir mon pote Finkie : à 13 ans, elles ont déjà leur maturité sexuelle, elles posent à poil pour les magazines masculins et se sont déjà fait défoncer le kiki par la moitié du collège. Alors qu'on vienne pas chercher des morpions dans le slip aux grands cinéastes rescapés du ghetto de Cracovie.

Y en a des qui ne comprennent vraiment rien à l'art. Pff... ça donne envie d'aller faire un tour en Thaïlande, nan mais j'vous jure.
 
Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire.

 
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 20:00



La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a
. C’est bien le problème des disques de reprises des années 70, constitués par des assemblages hétéroclites et homovages de chansonnettes souvent déjà tubesques emballés de criardes pochettes où l’on fait s’alanguir ou gigoter de blondes naïades à peine pubères en des poses supposées séductrices et généralement vaguement dérangeantes de mièvrerie parfois, de salacité souvent, de vulgarité toujours. Le résultat est généralement assez pitoyable, tant musicalement que picturalement.

On en viendrait donc à s’interroger sur ce qui différencie fondamentalement en cette année 1973 Mario Cavallero, son orchestre et ses chanteurs et David Bowie, ses araignées martiennes et ses platform boots . Pas grand chose en fait, y a pas à tortiller du sphincter. De premier visu, la laideur bleutée de la pochette de Pin Ups annonce la couleur sur le fond. Même pour l’époque, le lettrage n’est même pas digne d’une apprenti composeur offset en descente d’acide maquettant un tract de pare-brise pour l’ouverture d’une nouvelle djeanerie concurrente au Pantashop de la rue de la Gare (face au Palais de Justice). Les bustes hagards de Twiggie en phase de décrépitude post LSD et de Bowie en hallucinants errements précocaïnovores finissent de décourager à étiqueter dans le catalogue des plus belles pochettes d’album cette devanture vinylique (existe également en musicassette et cartouche 8-pistes). À la rigueur, on collerait bien ce Pin Ups dans les junkyards de pochettes pourraves qui fleurissent sur le net, dans les powerpoints obstruant nos boîtes mail et dans les rayons spécialisés des librairies musicales d'un caractère douteux.
 

Pouloulou c’que c’est laid !

Pourtant, les camarades savaient emballer un chouia plus subtilement cette même année, qui en de soyeuses ambiances érotoglam, qui par des artifices de séduction plus... comment dire... chaleureux.








Au moins, ça c'est de la Pin Up !




 

Dans le dedans de l’intérieur de cette pochette d'un goût venu des bordures extérieures de la galaxie, la galette, seul disque de Bowie cité par Manœuvre dans ses 100 meilleurs albums de tous les temps (que du bon qui s'annonce, donc) livre un collier de nouilles sonores pas forcément plus classieuses que ce que Claude Dauray (dirigeant en 1973 sous le nom de The Electronic's) ou Pierric/Janin balançaient à la même époque (ah, finalement, il semblerait que Manœuvre se soit gouré ou qu'il a tourné la langue 7 fois dans la bouche de Maneval ou je ne sais quelle raison mais en fait on s’en siphone les noyaux sérieusement grave).
Certes, la sélection bowesque tire plutôt vers d’anciens tubes, voire vers des titres plus obscurs, là où les compilateurs industriels enquillaient les meilleures ventes du dernier trimestre en une compilation prête à danser dont l’opportunité visait à refiler aux masses pécuniairement peu à leur avantage un ersatz des musiquettes qui affolaient les ondes périphériques à des fins de
trémoussage de fin de mariage et autres communions du p’tit Pascal dans l’arrière salle graisseuse du Relais Napoléon au carrefour de la RD 484 et du boulevard Thiers. Dans l’un et l’autre cas, on se retrouve quand même avec de belles bousasses côtoyant de rares pépites, le tout entrelardé façon oignons et poivrons flétris sur brochettes de cœurs de volailles par des morceaux originellement moyens interprétés moyennement.

Comment en est-on arrivé à une telle convergence vers la médiocrité alors que tout tendait vers une dissociation hyperbolique entre là les suceurs de succès de baloche de province et leurs livraisons saisonnières de reprises minables et ici l’étoile montante de la pop glamour en un projet alors encore inédit de revisitation intime d’inspirations juvéniles ? Parce que quand même, on ne mélange pas les tâcherons et les serviettes, a fortiori cuir pleine peau. Dans les quelques années précédant cet infâme et passable Pin Ups, Bowie avait produit une belle tripotée de bijoux, et était barré pour en éjaculer quelques autres bien de leur facture dans les ans suivants.

S’il suffisait de déterrer les pièces les plus rutilantes ou les plus chatoyantes du British boom et du Swinging London et de les réempaqueter façon Ziggy pour faire du Bowie authentique, on serait en heur de s’interroger sur le si peu de succès que connut Mungo Jerry. Nan nan nan, est une imposture prétentieuse, principalement gerbable pour son caractère d’imposture puisque cette édition n’est pas à la hauteur de ses prétentions.
Bon, afin de ne pas faire exactement comme les originaux, on reconnaîtra quelques innovations dans l’interprétation, dans le recalibrage, dans le rythme voire dans
la répartition retravaillée des refrains, chorus et divers breaks dont il est fait ici un usage intempestif. Pourtant, l’ensemble ressemble à tant d’albums de glamrock où l’on a l’impression que chaque passage est génial mais dont la durée sur des minutes de chansons et sur des dizaines de minutes d’un album font passer le moindre des concerts de reggae pour une plongée dans le meilleur de Sonic Youth et de Pavement réunis. Sévèrement maquillés pire que des bagnoles en refourgue, le grimage des morceaux de Pin Ups rappelle sa pochette : on voit bien qui c’est, mais le résultat est ridiculement laid. Les artifices les plus vulgaires et attendus de l’époque sont usés et abusés : des roulements de batterie en retenue ou en accélération omniprésents, des clapotis de piano par-ci par-là qu’on dirait que le mec il veut à tout prix faire comme Mike Garson (le problème étant que c’est Mike Garson), des bouts de chœurs balancés comme des cuivres du pauvre à tout bout de champ pour faire monter la sauce quand la voix s’étiole, un saxophone immonde en beta-testing des 80’z, la rythmique grattée comme dans un groupe de skiffle de la banlieue de Sheffield par un mec qui ferait mieux de s’inspirer de Mick Ronson (le problème étant que c’est Mick Ronson), une production volontairement hachée pour faire rock’n’roll, et des morceaux heureusement assez courts mais malheureusement trop courts pour y développer une ambiance Zigguienne, enfin bon, la totale qui ne rend utile ce disque que pour celui qui recherche un condensé des tics les plus grotesques du glam. Pasque bon, si Ziggy s’était officiellement retiré des voitures depuis quelques mois, l’année 1973 le voyait omniprésent dans la production de Bowie, pour le meilleur (Alladin sane, où tout n’est que Stardust, de la pochette aux chansons jusqu’au flux tourneboulant de deux faces qui laissent sans souffle) comme le pire (toute la belle équipe est là pour ce piteux Pin Ups, c’est à n’y rien comprendre).

 
 


« Et les morceaux ? » me direz-vous (si si, je vous entends). Eh bé, ce n’était pas la peine pour les ayant droits d’en autoriser la reprise si c’est pour contempler de tels choix trop disharmonieux pour faire un ensemble cohérent, et trop semblables pour en magnifier les précieux caractères originels.
Même cette grande fofolle de Daltrey, dont les années 70 ont été un grand toboggan de descente en caraco à franges décolleté jusqu’au gland vers les tréfonds de la vulgarité massacrant les plus beaux joyaux commis par les qui-vous-savez au mitan des années 60, même le papa à Freddy, donc, a du avaler de traviole son bol d’amphéts en découvrant la double baston infligée à
I can’t explain
puis Anyway, anyhow, anywhere, petits brûlots d’époque ici traités par la bande à Bowie façon américain-pâté-sauce cocktail, le rototo final obligé même pas sur option. Pire : les compos des gloires du Garage sont jouées baroques, comme si les Kinks ou les Pretty Things étaient plus sexy en collant lamé argent. Them et les Yardbirds ont perdu toute once de blues dans un vague rock twisté (mon dieu, Shapes of things !). Il n’y a guère que le Pink Floyd de Syd Barrett pour bénéficier d’un traitement légèrement différencié, un peu plus inspiré et allongé façon 4 premiers albums, mais malheureusement façonné comme une caricature de psychédélisme pour maison de retraite (Jean Nohain devait être en cabine ce jour-là). Quand je vois Émily jouée ainsi, j’en viens à regretter qu’elle ne mourut pas dans l’anonymat en 67.
 




Brefle, on ne va pas se faire frire le slip au court bouillon plus que ça en dévidant chaque chanson en un chapelet de désespérance pour se recentrer sur l’objet principal de ce disque que nous éviterons de qualifier d’album et s'interroger légitimement :
pourquoi ?
Mais pour le flouze voyons ! comme Mario Cavallero et ses éditeurs, comme toutes les maisons de disque de seconde zone qui depuis 20 ans déjà et pour encore de nombreux lustres avaient déjà apprécié vivement ce qui nous désole tant ces dernières années : mieux vaut pomper les créations des autres et les rejouer le plus vulgairement possible que de se casser l’oignon à cuisiner d'originaux Space Oddity et autres Hunky Dory : on en vendra autant. 

Parfois plus, même.

 

Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire.



 


PS : D'aucuns se questionneraient sur la présence incongrue de L'homme qui venait d'ailleurs au milieu de la crème de la production discographique septantienne, et ils auraient bien raison, jusqu'à déflorer le pot aux roses d'un Bowie Blog Tour 2009 des plus bling bling

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 19:00


D'aucuns considèrent qu'il ne fait pas suffisamment chaud. Les pauvres fous.

De cette provo bien marnée où les quidams peuvent s'en vider les tripettes des rêves d'artistes et d'albums qu'ils ont jamais extrudés de leur surmoi postpubère, on est parti dans le jeu des 7 horreurs (une grosse quinzaine en fait). On a quand même le droit de se dire en ces temps de Grenelle de l'environnement qu'un bon recyclage (sauf pour le groupe central) vaut tout l'or du monde.

...

Ou au moins une petite bière fraîche, que nous allons dérechef nous flinguer. 

Mais ça, malheureusement, personne n'ose le dire. 



  





  



    



  



  




  



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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 17:00





Mais ça, évidemment, personne n'ose lui dire.

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 07:44



Vient le temps des corbeaux et des nécrophages, dont on ne saurait toutefois douter pour la plupart d'une sincère affliction. Mais c'est tellement insupportable toutes ces commémorations et débordements d'amour.

Il est mort ? Bah... Il nous a bien fait vivre et le fera encore. Et s'il manque vraiment un peu de vie, assurément c'est d'abord pour ses proches et surtout pour lui.

Allez va, on pourrira un de ces jours avec toi.


 
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 23:00



Bonjour chez vous !


 



Mais ça, malheureusement, j'aurais préféré ne pas le dire




 
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 20:30
Il n'y a pas plus tard que récemment, nous exprimions un léger agacement de s'être fait collé un gage par un zazou de première bourre, mais nous avions profité de l'occasion pour dire tout le bien que nous pensions des livres en général et des filles à poil en particulier (ou le contraire, chépubin). J'ai bien peur qu'une jurisprudence n'ait été lue alors, qui voudrait que Pop Hits Le Hit parade chanté (le site) sorte de sa droite et invariante ligne éditoriale (un long billet illustré et sonorisé sur les compiles françaises de reprises de tubes des années 1970, billet fourni chaque semaine voire plus. Hein ? Quoi ? Qu'ai-je dit de drôle ?) pour se consacrer à une vie communautaire bloguesque, tirant parti de cette plateforme multimédia offerte par Murdoch et TF1, ces grands humanistes, pour vaquer aux diverses chaînes de l'amitié et autres conneries de l'air du temps. Faut pas rêver les amis.

Quoique.

Musardant pas plus tard que l'autre fois, je commentai un charmant billet construit sur un jeu littéraire sous contrainte. Je répondai à une provocation de l'auteuse en commentaire à son propre billet (faut dire qu'on l'avait cherchée), commentaire qui disait en substance : "b'en si vous croyez que c'est facile d'écrire un texte sur un thème obligatoire avec 12 mots parmi 15 proposés par des blogueurs complètement nazebroques (les mots, pas les blogueurs (quoique...)), z'avez qu'à faire pareil".

Dit-elle.

Un brin énervée.

Ou vexée.

Ou quelque chose du genre.

Bien que la remarque ne s'adressait pas à moi, je décidai tout comme d'autres (et avec brio ! (l'autre, pas moi)) d'utiliser les mots "fichtre, rambarde, dossier, cuniculiculture, obsidienne, chaufferette, stabylo-bossé écaminches,rigolo, fuite, Badinguet, plomée, amicalement, grimpion et mecton", pour rédiger une "lettre de rupture" (c'était le thème imposé). J'ai fait ça un peu à la va-vite, pour garder le jus d'une lettre de rupture, parfois écrite sous le feu de l'émotion. Cela donne un petit texte que j'ai posté en commentaire et qu'Anna m'a proposé d'éditer sur Pop Hits. A quoi je lui répondis qu'il n'en était pas question, que la ligne éditoriale, les photos de pochettes de compiles, la musique, et tutti frutti, no way, nib, zob, nada et toute cette sorte de conneries. Ha ha ! Faut pas me prendre pour un truc là, genre... enfin bon, vous voyez !

Ha ha !

Nom de Zeus !

Et toute cette sorte de trucs.

Brmpf... 

...

Bon OK, le texte...

(en bonus, puisqu'il s'agit de rupture, une petite sélection musicale concoctée avec l'appui technique d'Ama-L que j'embrasse bien fort et dont vous allez visiter fissa son nouveau site Les oreilles en pointe).






Fichtre ! tu ne manques pas d’air !

Tu te faufiles devant chez moi et avant de te carapater tu jettes vite fait par dessus la rambarde de mon balcon ton dossier de récriminations minables à mon sujet, tes reproches que mes désirs d’enfant ne seraient qu’un idéal de cuniculiculture, que mes goûts déplorables me feraient confondre Aznavour et Serge Lama, bague en diamant et vulgaire obsidienne, bibilitothèque et mac donald’s, et tutti quanti. Et par dessus tout, tu me trouves pantouflarde, apeurée par l’aventure, toujours à la recherche d’une chaufferette que je voudrais que tu sois, ce que tu considères comme « un signe inquiétant d’une relation qui promet la routine à plein nez » (tu l’as même stabylo-bossé, goujat !). T’es quand même bien content que je lave tes slips douteux et que je ramasse tes écaminches.

Tu me fais doucement marrer, vu que question goût du risque, tu n’es qu’un petit rigolo qui prend la fuite dès lors qu’il faut discuter face-à-face, les yeux dans les yeux. C’est ma main dans ta margoulette de Badinguet prétentieux et roquet que tu craignais, oui ! Ou un bon coup de plomée sur ton sourire de crapaud même !

Bah, tu souhaites que j’y réfléchisse pour qu’on en reparle ensuite amicalement, qu’on envisage sereinement et résolument de continuer en corrigeant ou alors de cesser là. Je te sais intéressé par l’entreprise de mon père, et grimpion que tu es, tu reviendras me chanter Ramona après m’avoir appelée Arthur, tout fiérot de m’avoir humiliée avec tes mots que je trouve même pas dans mon dictionnaire. Tu crois surtout que j’aurais trop peur encore une fois et que je ramperai.

Tu menaces de cesser ? Eh bien cessons !

Sale mecton va.


Ah b'en ui, c'est pas très rigolo, ces ruptures là. Alors que sur Pop Hits, on a davantage l'habitude de découvrir des pochettes de disques joyeuses et harmonieuses, faites d'entrelacs sentimentaux, de corps à corps hamiltoniens (laguensiens plutôt, d'ailleurs), et de jubilations de transports amoureux (et toujours en musique). Genre comme ça :







Ah ! regardez les danser comme c'est beau. Ca nous permet de nourrir un peu plus l'un de nos albums de pochettes, disponibles gratuitement dans toutes les bonnes colonnes de gauche de Pop Hits, et d'oublier en les contemplant la dureté de cette lettre de rupture et sa musique si violente qui l'accompagne.


 





 





Y a pas se tortiller l'anus, c'est super mignon la vie d'amoureux. Non ?

Mais ça, bien évidemment, personne n'ose le dire.


 
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 12:02




C'est par l'habile détournement du magnifique travail de Charles E Murphy (nous éditerons prochainement d'autres de ses œuvres) que nous entrons dans une nouvelle année pophiette. Saurez-vous retrouver, parmi ce petit échantillon très sélectionné de pochettes américaines des 50's et 60's, les emprunts qui nous ont permis de constituer une carte de vœux à pas cher du tout ? Hm ?


 



 






 


Comment ça déchire trop grave de chez groove cette nouvelle année !

Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire.



 
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 22:00
Bettie a eu la mauvaise idée de tourner la page définitivement. Elle avait posé sous l'appareil assez respectueux de Bunny Yeager, autre pin up, et celui un poil plus crapoteux de Irving Klaw, dealer de cochoncetés de son État.

Reine des cheese cake magazines, qui n'ont de commun avec les pochettes de disques également nommées cheese cake que le principe des filles partiellement dévêtues, Bettie May posait et jouait pour des revues et petits films qui étaient bien loin de pouvoir être accessibles dans les présentoirs des marchands de journaux.

On pourrait présenter ici des pochettes de disques psycho, rock-a-billy et autres indie punks où l'on découvrirait comment cette pin-up reine du bondage, plus que beaucoup d'autres, a inspiré l'univers des illustrateurs et des musiciens. Il est préférable que vous les découvriez par vous même chez les meilleurs disquaires et d'autres du même acabit, ou sur la toile.

Nous préférons, en cette nuit de Noël et 10 jours après le tirage définitif de la brune qui rêvait d'être une star mais qui ne fut qu'une des premières icônes trash, montrer comment un univers visuel américain baignait tant les douces ou moyennenement coquines pochettes de disques de musique d'ambiance (celles là même que Pop Hits aime à vous présenter) que les rudes cartes postales et revues vendues pas correspondance, envoi sous pli discret.


En accompagnement musical, une sélection de titres en hommage à Betty (ou Bettie, les deux sont acceptés).













 





 







 









 









 














 








 











 








 





Tiens, mais j'aurais pas oublié quelque chose moi ????





Ah b'en ui ! Suis-je tête de linotte... Joyeux Noël, Bonne Année et toute cette sorte de choses.

Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire



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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 12:30

C'est sûr que si on lui avait dit
Qu'ça durerait si longtemps
Il aurait pas signé
Il aurait pas tourné
On peut pas faire ça 25 ans
Y'avait dû y'avoir quelque chose avant
Tout p'tit il avait dû faire tomber
Dans l'sable sa sucette mouillée
Ou p't'être sa mère lui mettait des robes
Lui donnait des poupées
C'est pas possible d'en vouloir autant aux gens
Il savait bien que son feuilleton ferait du mal aux Allemands.




On avait tous des costumes et des talonnettes
A l'enterrement de Derrick
On avait tous des cravates marrons, des grosses lunettes
A l'enterrement d'Derrick
Mais nous on s'marrait !
Oui nous on allait !
A l'enterrement d'Derrick
Oui nous on s'marrait !
Oui nous on allait !

Horst Tappert…
Horst Tappert…
Horst Tappert…
Horst t'as pas peur

Même Henri Guybet dans les périodes où il avait plus d'fric
Aurait pas fait Harry, l'coéquipier d'Derrick
Harry toujours le larbin, le demi flic
Qui d'mande pourtant qu'à être copain
Alors que Derrick le dénonce en douce à ses supérieurs
Il raconte qu'il arrête pas d's'empiffrer de gâteaux plein d'beurre
Et qu'il met des miettes sur les lieux des crimes et les coussins
Alors qu'en fait même si Harry mange beaucoup c'est un mec bien

On avait tous des petites sacoches en bandoulière
A l'enterrement d'Derrick
On avait tous des œillets fânés depuis hier
A l'enterrement d'Derrick
Mais nous on s'marrait !
Oui nous on allait !
A l'enterrement d'Derrick
Oui nous on s'marrait !
Oui nous on allait !

On t'a reconnu…
On t'a reconnu…
On t'a reconnu…
René Derrick

Derrick il avait dû avoir d'la barbe à huit ans
On l'forçait à regarder les chiffres et les lettres en allemand
Il avait eu des lunettes préventives sans rien avoir aux yeux
Pour vouloir tout d'suite faire des feuilletons pour les vieux
Ils méritaient mieux les Allemands

Ils méritaient qu'Derrick s'arrête
Ils méritaient qu'il parte plus tôt en retraite
Ils méritaient au moins le commissaire Moulin
Ils méritent mieux les Allemands
Ils méritent quand même les Allemands

On avait tous des costumes et des talonnettes
A l'enterrement d'Derrick
On avait tous des cravates marrons, des grosses lunettes
A l'enterrement d'Derrick
Mais nous on s'marrait !
Oui nous on allait !
A l'enterrement d'Derrick
Oui nous on s'marrait !
Oui nous on allait !

A l'enterrement…
A l'enterrement…
A l'enterrement…
De Derrick




Mais ça, évidemment, seuls les Fatals Picards osent le dire.






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