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le ouèbe résolument 7.0

Pop Hits, le hit parade chanté, c'est 10 ans, 54 albums vinyl (et quelques musicassettes), 634 reprises de chansons et quelques inédites, les pochettes les plus cheesecake de la galaxie, la qualité française aux éditions Musidisc International, une quintessence musicale orchestrée, dirigée et digérée par le Ray Coniff hexagonal, Monsieur Mario Cavallero en personne : c'est Pop Hits, le hit parade chanté.
Hmmm !!!

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This web site is dedicated to a french series of cover compilations of "hits" during the 70's : Pop Hits, le Hit parade chanté. Songs of the moment (the best and the worst ones) were badly covered by Mario Cavallero, his orchestra and his singers. The seasonal productions were magnificaly packed into cheesecake covers. In fact, the main (only ?) interest of this site. Check out in priority our Des pochettes section to watch and enjoy this artwork, climax of the french touch.

Les Plus Du Service Pop Hits

écoutez, c'est le son Pop Hits

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 14:00
queen-headzOn peut être fan de Queens of the stone age et rester coi à l'écoute de The queen is dead, sautiller à l'envi comme une pucelle sur Dancing Queen et snober le God save the Queen des Pistols, dauber les pommes de reinette et se goinfrer de bouchées à la reine, adorer Prince, apprécier le King et ricaner devant Princesse Erika, se souvenir avec joie de l'ablation capitale de la mère Capet et du crash test de Lady Di, conchier les nullards, les pompiers et les bidons et célébrer les génies, les subtiles et les roots, être cohérent et être éclectique.

On peut tout ça et son contraire.

Mais jamais, non jamais, on peut avoir honte d'aimer prendre son pied à l'écoute d'une des musiques les plus baroques et rococos du monde (oui, vous avez bien lu : rococo !), prétexte à la fierté et à la morgue face aux peignent-culs de l'intelligentia musicologique, dernière proéminence où les soirs de beuveries englué dans des débats débiles debout dans la bière on aime gueuler notre amour pour cette musique tirant sa force des tripes les plus intimes de notre moi intérieur. 

Les rois, c'est Queen.

En ce Noël bien triste, bien triste parce qu'à nouveau nous le célébrons sans la reine de Queen, et qu'on ne saurait être plus jamais heureux un jour de Noël sans Freddie Mercury (pour la peine, je ne reprendrai pas de bûche pour la 3e fois), rendons hommage à ce parcours musical qui accompagna nos éveils au wakenwo, parmi les plus vieilles références ancrées dans notre vécu, de l'émergence post-foetale jusqu'aux grandes heures de l'adolescence acnéïque, forges de nos goûts à venir de toute une vie où furent alors frappées les pièces metalliques encore rougies du fourneau bouillonnant qui auraient pu construire un adepte des musiques de merde et qui, grâce à Queen, firent de moi un mélomane averti.

Ah, les belles années...
 

L'âge de raison

queen-notwcouleur
Tout commence à l'âge de raison, communément décrété à 7 ans, probablement pour des raisons mystico-sociales que les religions ont su codifier pour faire acroire que les gosses sont désormais en âge d'aider aux tâches ménagères, à se crever aux champs, à se niquer les doigts sur les chaînes de couture de Nike ou à pouvoir regarder sans permission le journal TV de Laurence Ferrari (pas Lolo, l'autre).
À 7 ans donc je connus
mon premier émoi musical d'envergure. C'était en 1977, l'année du grand bouleversement musical. Je découvris en effet cette année là la 9e de Beethoven par le Philharmonique de Berlin dirigé par Karajan via l'autoradiocassettes de la Volvo familiale, conduisant les trilles et les chœurs en moult gesticulations agaçant mes frères et sœurs entassés avec moi à l'arrière de la berline, vocalisant autant que je ne venais de le faire sur Oxygene, chef d'œuvre visionnaire édité quelques mois auparavant. Je renaquis également, musicalement parlant, cette année là (1977, donc) par la force des stridences des cris du public de l'Hollywood Bowl du mitan des 60's quand furent enregistrées des sessions de concerts mémorables par leur imbécilité (on n'entendait rien) et leur furie qui font croire pour l'éternité que le rock 'n roll n'a qu'un nom : les Beatles.

C'était donc en 1977 que, par une soirée fraîche dans la chambre d'un mien cousin où j'avais suivi ma grande sœur et mon grand frère pour espionner des affaires de grands, je fus estomaqué par 
 News of the world, l'album sorti cette année là par Queen. La pochette fut la première entrée en matière, dessin terrifiant d'un immense robot métallique dont coulaient de ses paluches ensanglantées les corps sans vie presque endormis du quatuor bruyant. La pochette dyptique (que nous appelons également dans notre jargon de fans de musique en pertes de lien avec la langue française une pochette "gatefold") s'ouvrait et donnait au dessin toute son ampleur par sa dimension incroyable, 60 cm sur 30 à l'extérieur pour le dessin, et un second tout aussi fou sur la même surface à l'intérieur. Moi qui n'y connaissait en disques pas plus que les ep de Dario Moreno et du Père Duval que ma mère faisait tourner sur son teppaz, ça me dépucela grave de chez groove.

tape 
La musique passée sur la chaîne hifi intégrée Brandt de mon frangin, qui avait réussi à embarquer quelques jours la galette pour un enregistrement maison assassin, constitua dès lors l'une de mes premières bandes usées et archi-usées (avec en face 2 de l'Agfa 90' orange la bande son de la Messe pour le temps présent de Béjart par Pierre Henry), dont je me replais encore à tirer les dernières gouttes sonores stridentes sur le magnéto qui gueule dans mon potager lorsque je décide de passer quelques heures à récurer la merde de mon poulailler.

Et putain, ça n'a pas perdu une ride. Chaque morceau de cet album pourrait entrer dans un top five, et si j'avais trouvé des vidéos potables d'accompagnement pour
 Sheer heart attack (le morceau, pas l'album), Get down make love ou Fight fom the inside, elles vous seraient ici brillamment exposées. Pour des raisons marketing et aimant la gaudriole, ce sera un scopitone hideux de We will rock you, chanson usée et élimée mais toujours aussi efficace malgré la routine des écoutes qui illustrera notre premier choix, avec force bottes en caoutchouc frappant le rythme de l'hymne des stades dans la neige mollassone.
 



Dans les années qui suivirent, peut-être même seulement au début des années 1980 lorsque les émissions puis les chaînes spécialisées en clips vidéos tapissèrent nos petits écrans de merde à la tonne, j'ai du enfin rencontrer la rhapsodie bohémienne, titre sorti peu de temps avant ma propre découverte couinesque mais dont je narrerai mon appréciation plus tard dans ce billet, le rattachant à l'épisode Wayne's world pour des raisons purement commerciales afin de tenir en haleine mon lectorat qui prendra également soin au fil de sa lecture d'appuyer sur les petites flèches sous les images embarquées sur cette page afin de se faire accompagner les esgourdes de la musique de Queen (évitez de cliquer toutes les flèches ensemble, ce n'est ni Kid A ni les Flaming Lips). C'est très 2.0 ce bousin, dingue !


L'âge du disco

queen03
"Ô temps suspends ton vol", comme dirait Frédéric Lefebvre (ou Nadine Morano, chéputrobin). "N'est-ce point toi, sale petite raclure de merdeux qui vomissait la disco, répétant sans les comprendre les antiennes de tes babas cools de prédécesseurs en fratrie, trop occupés à tripper sur Mama Béa, Ange, Whitesnake et autres drogués de Jimi Hendrix pour savoir savourer les Sister Sledge et Giorgio Moroder ? Alors pourquoi soudain, sans jamais renier tes harangues sur la musique bondissante, tu t'entichais du 45-tours d'Another one bites the dust que tu avais découvert puis gaulé chez ton tonton Marc ? Ce 45 qui avait suivi le même chemin qu'Emotional rescue (rhaaaa la double basse...) te faisait déjà et te fait encore sautiller et te trémousser comme une pupute un vendredi soir au Pink paradise, signe que le hard rock est peut-être né des ténèbres mais qu'il sombrera sûrement dans les strobos et boules à facettes." (ici on arrêtera les imprécations de la voix off, le style étant par trop grandiloquent et ne saurait réhausser un billet sur les délicats Queen qui n'en peuvent mais de tant de chantilly stylistique).

Reconnaissons qu'il est difficile de résister à ce hit pop de première bourre. Deacon a probablement emprunté la basse monstrueuse de ce single à Chic, et les guitares de May ne semblent pas venir de beaucoup plus loin que la rythmique de Nile Rodgers. De ce morceau magnifique en vulgarité, on datera peut-être le début des 80'z et la fin de Queen. La vidéo floue, bien qu'officielle, ne restera dans les annales que parce que j'ai décidé de lui donner sa chance sur Pop Hits, afin d'illustrer mon deuxième coup de cœur. Allez hop, en voiture Liliane, Simone fais les valises, on va gigoter du croupion chez les graisseux de façon autrement plus booty que Kiss.






L'âge de l'espace

Comment un garçon dont la croissance corticale n'était pas inquiétante outre mesure, au vu de sa propension à commander au papa Noyel des livres et autres encyclopédies, voire quelques jeux de société Milton Bradley mais aucunement des engins de loisirs extérieurs propres à révéler une masculinité brutale en devenir, comment un petit d'être humain qui n'avait connu de fautes de goûts que quelques rares tocades pour des funkries de métalleux (voir précédemment l'épisode intitulé L'âge du disco) pouvait-il à nouveau se vautrer dans un plaisir coupable envers des musiques à la vulgarité aussi grande que... que... allez tiens, j'arrête ça m'énerve !

La déchéance trouva son nouveau palier dans une chanson désormais découverte en même temps que la vidéo, signe des temps (là, normalement, l'auteur devrait délivrer un message profond et sarcastique sur la modernité et tout qui fout le camp ma bonne dame mais bon, jépaksaafout', j'ai un canard gras qui attend que je lui fasse frire le foie pour ce déjeuner de fête).

Découvert par sa vidéo, mais malheureusement pas par
 le film que je n'ai jamais pu voir, étant à l'époque trop jeune pour aller seul au cinoche et aujourd'hui trop sobre pour me vautrer devant RTL 9, Flash Gordon, le single queenesque me conquit pour tant de raisons que toutes les ressources d'over-blog ne sauraient suffire à m'en offrir les justes moyens pour les exprimer, même juste avec des tirets et en langage SMS. Mais disons au moins qu'outre la qualité musicale intrinsèque de cette tuerie (ah les "Ha-aaah !" orgasmiques post "Flash ! poum poum poum poum poum poum poum poum"), la vidéo me faisait découvrir les arcanes de la création musicale en marge d'une production cinématographique. Et ça, ça me trouait le cul. Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, et un piètre clip plus qu'une logorrhée béate, donc à vous les studios :





L'âge de la concupiscence

Queen-grlz


C'est désormais la vidéo qui s'impose comme le vecteur de découverte de ma nouvelle chouchoute des queequeen : 
I want to break free, vidéoclip hilarant dont on se demande si les potes de Freddie n'ont pas été finalement les plus courageux du monde à soutenir les inclinaisons sexuelles de leur glotte céleste, n'hésitant pas à sortir du placard le menton haut et l'humour en étendard, manière peut-être de renvoyer aux orties les homophobes qui reprenaient du poil de la bête immonde en ces débuts d'épidémie HIV. Le morceau n'est pas des plus transcendants, mais il m'est pour toujours indissociable de ce petit film dont la partie centrale est d'un kitch que je révère aux plus haut des cieux alleluïa in excelsis deo!



L'âge aid

Consécration suprême alors que j'éclusais un été d'adolescence finissante en banlieue bristolienne, scotché un uiquène durant sur le fenestron pour un Live Aid dont je retins instantanément et pour l'éternité l'un des plus grands lives de tous les temps, la performance scénique suprême, qui allait mettre le monde à genoux. 

Et pis patatra, en préparant cette émission spéciale Le Père Noyel est un drag Queen, v'la-t-y pas que je me rends compte que bof, quand même, c'est pas si terrib'.

Mais cela reste un chouette souvenir :

 


L'âge bête

Comme beaucoup de fans de Queen, je n'ai pas attendu Wayne's world pour m'ébaubir sur la symphonie hard rococo et opiner de l'occiput comme une poule sur mon tas de fumier. Reste que le nanard jouissif d'il y a bientôt 20 ans a redonné une nouvelle jeunesse à la planète nerd que c'en est un plaisir de convier en un enchaînement respectueux l'original ridicule et la reprise coxinette (ui, je sais, c'est une Civic).







Alors bon, quand on nous casse les gloupinettes avec Paul Rodgers, permettez, mais je me gausse.


Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire. 


cool-queen


On ne s'étonnera pas d'un tel billet Top à Queen si l'on s'enquérit s'enquête s'enquirert s'informe du pourquoi sur un site approprié
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 20:30
Il n'y a pas plus tard que récemment, nous exprimions un léger agacement de s'être fait collé un gage par un zazou de première bourre, mais nous avions profité de l'occasion pour dire tout le bien que nous pensions des livres en général et des filles à poil en particulier (ou le contraire, chépubin). J'ai bien peur qu'une jurisprudence n'ait été lue alors, qui voudrait que Pop Hits Le Hit parade chanté (le site) sorte de sa droite et invariante ligne éditoriale (un long billet illustré et sonorisé sur les compiles françaises de reprises de tubes des années 1970, billet fourni chaque semaine voire plus. Hein ? Quoi ? Qu'ai-je dit de drôle ?) pour se consacrer à une vie communautaire bloguesque, tirant parti de cette plateforme multimédia offerte par Murdoch et TF1, ces grands humanistes, pour vaquer aux diverses chaînes de l'amitié et autres conneries de l'air du temps. Faut pas rêver les amis.

Quoique.

Musardant pas plus tard que l'autre fois, je commentai un charmant billet construit sur un jeu littéraire sous contrainte. Je répondai à une provocation de l'auteuse en commentaire à son propre billet (faut dire qu'on l'avait cherchée), commentaire qui disait en substance : "b'en si vous croyez que c'est facile d'écrire un texte sur un thème obligatoire avec 12 mots parmi 15 proposés par des blogueurs complètement nazebroques (les mots, pas les blogueurs (quoique...)), z'avez qu'à faire pareil".

Dit-elle.

Un brin énervée.

Ou vexée.

Ou quelque chose du genre.

Bien que la remarque ne s'adressait pas à moi, je décidai tout comme d'autres (et avec brio ! (l'autre, pas moi)) d'utiliser les mots "fichtre, rambarde, dossier, cuniculiculture, obsidienne, chaufferette, stabylo-bossé écaminches,rigolo, fuite, Badinguet, plomée, amicalement, grimpion et mecton", pour rédiger une "lettre de rupture" (c'était le thème imposé). J'ai fait ça un peu à la va-vite, pour garder le jus d'une lettre de rupture, parfois écrite sous le feu de l'émotion. Cela donne un petit texte que j'ai posté en commentaire et qu'Anna m'a proposé d'éditer sur Pop Hits. A quoi je lui répondis qu'il n'en était pas question, que la ligne éditoriale, les photos de pochettes de compiles, la musique, et tutti frutti, no way, nib, zob, nada et toute cette sorte de conneries. Ha ha ! Faut pas me prendre pour un truc là, genre... enfin bon, vous voyez !

Ha ha !

Nom de Zeus !

Et toute cette sorte de trucs.

Brmpf... 

...

Bon OK, le texte...

(en bonus, puisqu'il s'agit de rupture, une petite sélection musicale concoctée avec l'appui technique d'Ama-L que j'embrasse bien fort et dont vous allez visiter fissa son nouveau site Les oreilles en pointe).






Fichtre ! tu ne manques pas d’air !

Tu te faufiles devant chez moi et avant de te carapater tu jettes vite fait par dessus la rambarde de mon balcon ton dossier de récriminations minables à mon sujet, tes reproches que mes désirs d’enfant ne seraient qu’un idéal de cuniculiculture, que mes goûts déplorables me feraient confondre Aznavour et Serge Lama, bague en diamant et vulgaire obsidienne, bibilitothèque et mac donald’s, et tutti quanti. Et par dessus tout, tu me trouves pantouflarde, apeurée par l’aventure, toujours à la recherche d’une chaufferette que je voudrais que tu sois, ce que tu considères comme « un signe inquiétant d’une relation qui promet la routine à plein nez » (tu l’as même stabylo-bossé, goujat !). T’es quand même bien content que je lave tes slips douteux et que je ramasse tes écaminches.

Tu me fais doucement marrer, vu que question goût du risque, tu n’es qu’un petit rigolo qui prend la fuite dès lors qu’il faut discuter face-à-face, les yeux dans les yeux. C’est ma main dans ta margoulette de Badinguet prétentieux et roquet que tu craignais, oui ! Ou un bon coup de plomée sur ton sourire de crapaud même !

Bah, tu souhaites que j’y réfléchisse pour qu’on en reparle ensuite amicalement, qu’on envisage sereinement et résolument de continuer en corrigeant ou alors de cesser là. Je te sais intéressé par l’entreprise de mon père, et grimpion que tu es, tu reviendras me chanter Ramona après m’avoir appelée Arthur, tout fiérot de m’avoir humiliée avec tes mots que je trouve même pas dans mon dictionnaire. Tu crois surtout que j’aurais trop peur encore une fois et que je ramperai.

Tu menaces de cesser ? Eh bien cessons !

Sale mecton va.


Ah b'en ui, c'est pas très rigolo, ces ruptures là. Alors que sur Pop Hits, on a davantage l'habitude de découvrir des pochettes de disques joyeuses et harmonieuses, faites d'entrelacs sentimentaux, de corps à corps hamiltoniens (laguensiens plutôt, d'ailleurs), et de jubilations de transports amoureux (et toujours en musique). Genre comme ça :







Ah ! regardez les danser comme c'est beau. Ca nous permet de nourrir un peu plus l'un de nos albums de pochettes, disponibles gratuitement dans toutes les bonnes colonnes de gauche de Pop Hits, et d'oublier en les contemplant la dureté de cette lettre de rupture et sa musique si violente qui l'accompagne.


 





 





Y a pas se tortiller l'anus, c'est super mignon la vie d'amoureux. Non ?

Mais ça, bien évidemment, personne n'ose le dire.


 
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