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le ouèbe résolument 7.0

Pop Hits, le hit parade chanté, c'est 10 ans, 54 albums vinyl (et quelques musicassettes), 634 reprises de chansons et quelques inédites, les pochettes les plus cheesecake de la galaxie, la qualité française aux éditions Musidisc International, une quintessence musicale orchestrée, dirigée et digérée par le Ray Coniff hexagonal, Monsieur Mario Cavallero en personne : c'est Pop Hits, le hit parade chanté.
Hmmm !!!

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This web site is dedicated to a french series of cover compilations of "hits" during the 70's : Pop Hits, le Hit parade chanté. Songs of the moment (the best and the worst ones) were badly covered by Mario Cavallero, his orchestra and his singers. The seasonal productions were magnificaly packed into cheesecake covers. In fact, the main (only ?) interest of this site. Check out in priority our Des pochettes section to watch and enjoy this artwork, climax of the french touch.

Les Plus Du Service Pop Hits

écoutez, c'est le son Pop Hits

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 20:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

résumé des épisodes précédents :
ooh ouii... ooh oui... oh oui oh oui oh oui! oh oui! ah oui! ah oui! ah oui!
 ooh ouiiii!!
  ooooh ouiiiiiiiiiii!!!... 

  
You know his name.

Forcément.


C'est lui qui le premier a mis le feu aux poudres en revisitant façon lounge (il aurait même créé le genre selon certains thuriféraires, laissons-les yoyoter) les grands classiques de la musique classique et du patrimoine populaire. Maître à diriger des Raymond Lefèvre et autres Paul Mauriat (ils furent chacun son pianiste), il est d'une époque où les chefs d'orchestre étaient plus célèbres que les interprètes. Aujourd'hui, un André Rieu ne saurait être concurrencé par un gigoteur de fosse d'orchestre, et c'est bien triste à reconnaître.

Certes, Franckie ne joue pas dans le même registre que Mario, qui lui privilégie la ressemblance aux originaux plutôt que de nouvelles orchestrations pompeuses (et pompières, avouons-le). Plutôt que de vous abreuver d'anecdotes charmantes, il est préférable de se reporter à l'un de ces magnifiques nerds dont le passe-temps est de faire une fixette sur n'importe quoi puis d'en devenir tellement bargeot qu'il en devient monomaniaque (ce n'est pas l'équipe de Pop Hits qui tomberait dans de tels travers). Jean-François Guerrero a décidé de
consacrer sa vie numérique à Franck Pourcel, et c'est follement sexy.

Pour votre plaisir et pour accompagner audiophoniquement la lecture de ce chef d'œuvre de nerderie (futile et donc nécessaire), nous vous offrons quelques pérégrinations dans l'œuvre du Maître, sans, et c'est une bien triste nouvelle encore une fois, pouvoir vous offrir les titres constituant cette cartouche
De Grenade à Ispahan, autrement connu sour le nom de Pages célèbres n°11 (et là, je vous entends tous dire "Aaaah b'en oui ! Maintenant, je vois ! Je me disais bien que je connaissais ça par cœur").

Et pour nous quitter au terme de cette saison 1 du 8-tracks battle que j'ai eu un grand plaisir à mener contre (enfin plutôt avec) mon poteau Mus (et là, chacun de sangloter), voici un petit extrait du site précité à propos de ce géant (Pourcel, pas Mus, le pauvre) qui a vendu en disques dans le monde (oui, vous avez bien lu : dans le monde !) plus de 20 fois la hauteur de la tour Eiffel (ce que ne dit pas l'histoire, c'est si les 8-tracks ont été comptés, vu qu'ils font en moyenne l'épaisseur de quatre ou cinq 33t):

Apprécié de tous, Michel Drucker disait de lui : "
Dans ce monde étrange du show-business où quelques fausses valeurs et beaucoup de marchands de vent circulent et s'agitent avec un aplomb qui me laisse parfois songeur, je connais un monsieur distingué dont le physique ressemble davantage à ceux qu'on rencontre à l'Ecole Nationale d'Administration qu'à ceux des coulisses des music-halls. Franck Pourcel est la discrétion, la modestie même. Et pourtant ! Sans bruit, sans battage, cet homme tranquille, à la silhouette de jeune premier, a enregistré et vendu dans sa vie plus de disques que plusieurs vedettes françaises réunies. Sa carrière est mondiale : de Limelight et Blue tango à l'hymne à Concorde en passant par Only you, il est le premier chef d'orchestre français à avoir réussi aux Etats-Unis."

Mais ça, évidemment, seul Drucker ose le dire.

 









 
 
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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 08:00

La question n'est pas de savoir "qu'est-ce qu'un 8-tracks battle ?" mais seulement de savoir "qui ça intéresse ?"

résumé des épisodes précédents :
  
 Pas plus tard que l'autre jour, un notaire de mes amis me glissa à l'oreille, alors que nous pogotions souplement dans la fosse de Bercy sur le dernier rappel de Julie Piétry au spectacle de clôture des 3e journées franciliennes de la formation professionnelle en alternance : "Tu sais Mario, ça me rappelle Mantovani au Marquee en 80".

...

...

...

Nan mais quel connaaaard ce Jean-Pierre !

 









 
 



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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 12:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

résumé des épisodes précédents :
ri ri fi fi lou lou ri ri fi fi lou lou ri ri fi fi lou lou


  

Service encore plus minimal et complètement dans les choux, puisque de Georges Dor, le compositeur et chanteur de La Manic, nous ne trouverons ici qu'une interprétation par Catherine Sauvage (pas mal quand même), reprenant le morceau popularisé par Vigneault.

Nous présentons ci-dessous cette cartouche de ruban (en québécois dans le texte) dans son enveloppe cartonnée, pour des raisons de soin expliquées au verso (pas de votre ordinateur, de la cartouche, présentée un peu plus loin là-dessous (ne vous faites pas passer pour plus idiots que vous ne l'êtes, ça m'énerve)).
 









 
 
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 16:30

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

résumé des épisodes précédents :
pin pon pin pon pin pon pin pon pin pon pin pon pin pon pin pon

  
Service minimal et en retard ce jour, pour des raisons de conjonction de plein de trucs qui font qu'on ferait mieux de rester sous la couette.

Ceci étant dit, juste un commentaire sur ces surprises que je peux avoir parfois en croyant dénicher dans la jouissance la plus tordue la pire des merdes musicales (ici, ça s'annonçait bien : Marcel Bianchi & les Hawaïan troubadours, j'vous jure, j'aurais même pas pu inventer ça tellement c'est bon) et se rendre compte à l'écoute et en grattant (pas ma guitare, mais Internet) un peu que ce mec est un guitariste génial, éclipsé par le succès de Django.

Pas de trace numérisée en ligne de cet album hawaïen ni du paquet d'autres qu'il a faits dans le genre, mais quelques moments forts de ce qu'il sait faire avec sa six-cordes.
Et comme je ne veux pas que le Pacifique vous manque, j'ai tassé un peu, il y avait encore de la place à la fin de la cassette Deezer.
 









 
 
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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 08:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

résumé des épisodes précédents :
  
Aussi loin que je me souvienne, j'ai été nimbé de la musique de Los Machucambos, même si jamais nous n'eumes de leurs productions à la maison : trop tard pour le Teppaz de ma mère (elle se mariait et arrêtait de faire la fofolle en sur-pats alors que le groupe explosait avec La Bamba), trop craignos pour le combiné hi-fi pick-up - cassette -radio pogo-go-fm de mon père acquis au mitan des 70's pour écouter ze best of ze best (Beethoven, Clayderman, Barbra Streisand, les musiques des pays visités à travers le monde avec le comité d'entreprise : ThaIlande, Algérie, Roumanie, Russie...).

Donc : Un nom, un mythe (comme Mario Cavallero d'ailleurs).
Les émissions TV de variétés et l'écoute d'RTL dans la cuisine de ma tante Guéguette (Huguette de son vrai nom en dehors de la Résistance) ont du se charger de ma prime éducation en la matière.

La seconde partie de cette apprentissage, niveau BTS disons, a été faite perso en alternance et en petits bouts. Depuis les 80's, j'en achète à droite à gauche, ne sachant quand j'écoute mes galettes acquises pas cher si c'est génial ou franchement craignos. Trop français pour être honnêtes, même s'ils avaient des accents au couteau parce qu'originaires de loin, y avait quand même un Rital dans l'affaire, et je ne sais s'ils ont eu de succès mondial en dehors de notre belle patrie qu'est la France (quelle attitude devais-je avoir, alors ?). Trop variétoches dans des arrangements quand même approximatifs parfois, limite folklore caricaturé. Et puis la voix de la Cortès m'a toujours énervée : elle se la pète à mort, même si parfois (souvent, allez), elle cartonne.

A vous de juger sur écoute (pour une fois, la liste deezer propose de nombreux morceaux présents sur cette cartouche)
 









 
 
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 12:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

résumé des épisodes précédents :
  
Dans 8-tracks battle, il y a certes 8-track (ça, tout le monde sait ce que c'est, pas besoin d'être ingé son (atteution : ingé son ≠ une génie du son, ne rêvons pas non plus, quand même)), mais aussi battle, qu'on traduira approximativement par : "Alors kesta, tu m'cherches p'tite fiente ? Tu t'crois mariole avec ton Jimmy Smith de mes grelots ? T'es comme l'aut' là qui s'astique sur Rhoda Scott ? Ha ha ha ! Miiiiiinab' ! Écoute plutôt Johnny Hammond, ça c'est grave de chez groove".

Bon, à peu près hein (je n'ai jamais été très fort en anglais). Le problème, c'est que cette traduction introduit trois nouvelles énigmes (de fait : kézako Jimmy Smith ? Rhoda Scott ? Johnny Hammond ? Hm ?), et on va se faire une joie de les découvrir bataillant dans une petite boîte rouge, appelée module d'écoute de fichiers sonores incorporable à votre page ouèbe grâce à la technologie flash. Une sorte de lecteur deezer quoi. Comme au dessus.

PS : désolé, malgré (ou à cause de) la pléthorique discographie de Johnny Hammond (John Robert Smith de son vrai nom, mais il pensait qu'il n'avait aucun avenir avec un nom aussi ridicule et qu'il était préférable d'incorporer Hammond dans son nom, vu qu'il est un dieu de l'orgue Hammond. Petite adaptation comme le fit en son temps le guitariste Les Paul ou comme le font dans mon village Régine Chaussures et Danièle Coiffure, qui sont respectivement vendeuse de chaussures et coiffeuse), brefle : je n'ai pas trouvé d'extrait à vous faire écouter de Wild horses rock steady, la présente cartouche en ma possession, et que voici sous toutes ses coutures :
 








Et en petit bonus, la cartouche dans son emballage carton qui chattoye requis pour un peu la protéger mais aussi la mettre en valeur (c'est dithyrambique !) :




 
 
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 08:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

  
Bah. Je ne me voyais pas :
- braver le froid landais (il fait 18° ce midi au moment où je mets sous presse) et aller dans la dépendance
- me pencher sous la table et porter ce lourd lecteur 8-track alors que j'ai mal au dos
- le ramener, l'installer
- repartir fouiller dans une de mes caisses de câbles après avoir gravi des montagnes de cartons, déplacé des pyramides de meubles et m'être bouffé 15 tonnes de poussières pour dénicher des bouts des câbles et autres prises DIN,
- bricoler avec tout ça un nouveau câble DIN-DIN - jack 3,5, mais avec un domino, parce que je vais pas en plus me faire chier avec des soudures à l'étain (je sais faire, mais faut pas pousser pépé dans les orties)
- brancher sur ma chaîne pour redresser le son
- chercher sur le ouèbe un logiciel pour ripper du son sur mon powerbook g4
- me faire chier à l'installer, à essayer, à retélécharger un autre logiciel pour virer un peu de souffle et rebooster les aigus et médiums parce que c'est sûr, le son va être pourri
- bref, tout ça pour vous faire découvrir l'original d'Adios Muchachos par Michel Clarenzo et son orchestre.
Pasque Michel Clarenzo, sur le ouèbe, même sur mes sites spécialisés de crétins qui aiment la musique de merde, y a rien de rien, à part quelques galettes en evnte sur e-bay sous son nom ou sous son pseudo de Miguel Lorenzo (faut dire que c'est plus argentin Miguel). On sait à peine qu'il fut producteur dans les 60's chez Vogue. Brefle : pas grand chose, alors de la musique en live, faut pas rêver.
Je ne me voyais pas faire tout ça.

Donc : Adios Muchachos, le tube de Gardel dont vous avez tremblé sur la version Adieu Paris de Berthe Sylva, je vous le propose en des versions instrus ou chantées, tangos ou paso, géniales ou excécrables, mais le plus souvent passables, par :
- Latin chill out, pas Gotan mais très intéressant,
- Aimable et son accordéon, la voix de la France !,
- Dario Moreno, pour une version chantée et magnifique,
- Lina Margy, très Front Pop', très dans son jus,
- Armstrong, (pas Lance, pas Neil : Louis) en direct des champs de coton,
-Mantovani, rrrrrrrrrrr (bon, c'est quand même mieux que Mauriat),
- Latin Party Band, en direct de la station Saint-Michel,
- et pour finir Max Marino, avec un swing de guinguette finalement pas si dégueu pour une version Paso de ce Tango. 
 
Sinon, tout ce baratin, c'est à cause que Véga a édité ça y a 40 ans, et que par le plus grand des hasards (ce que nous autres spéléologues de vide-greniers appelons dans notre jargon de spécialistes une "recherche compulsive d'objets musicaux les plus ringards") je possède, je vous montre cet objet grandeur nature recto puis verso parce que j'ai été provoqué par un demi-sel de grande banlieue qui voulais montrer devant sa copine et ses potes qu'il en a une plus grosse que moi (de collection de cartouches de qualité).

Grand mal m'en a pris de relever le gant. Mais tout ça, évidemment (etc. vous connaissez la chanson).

Et donc, voici :




Et voilà :




 
 
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 08:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

  
Une revisitation du thème original par le Maestro tout d'abord (celle du 8-track ci-dessous), puis par :
- Nino Rota (eh oui !),
- le Royal Philharmonic orchestra, au début très portisheadien,
- Fausto Papetti, à l'orchestration étonnamment "honorable", sauf bien entendu à chaque fois où il joue de son immonde saxophone (régalez-vous quand même !)
- Massimo Farao, subtile et minimaliste au piano solo, 
- Massimo Farao à nouveau, mais en trio pour une version jazz beaucoup plus lounge, moins bandante quand même.

Et le bonus du chef, introuvable sur deezer and co, donc je vous charge ma version : celle de John Zorn, en 1986, sur l'album The big gundown, album que vous devriez déjà avoir, avec des versions extraordinaires de Peur sur la ville, du Clan des siciliens ou de la Ballad of Hank Mc Cain (avec Mike Patton et James Saft). Dommage que Giu la testa version Zorn soit la version la plus conventionnelle (zorniquement parlant) de cet album dont vous privilégierez la réédition 15e anniversaire chez Tzadik, qui a quelques bonus.
 

Quant à la cartouche 8 pistes, la voici dans son jus :






 
 
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:00

C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.

De cette liste, seul le premier morceau correspond à peu de choses près à la version de ce 8-track, interprétées l'une et l'autre par notre libidineux adoré.
Les deux suivants sont deux reprises parmi des milliers, deux toutefois disponibles dans mon linéaire perso en 45t pour la première et en musicassette pour l'autre, et qui vont des tréfonds de l'innommable jusqu'aux célestes volutes de 
l'inhumain.
On clique, on écoute, on savoure ("shake, rattle and hum" comme on dit dans le jargon de mon bistrot).

(C'est quand même incroyab' : même dans un fight graphique et musical, faut encore que je bavasse. Et on s'étonne que je n'aie pas le temps de publier davantage...).

 





 
 
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 08:00
C'est ce que nous autres, music nerds, appelons un putain de 8-tracks battle.
 
tic tac tic tac


Fais comme l'oiseau (Voce abuso) extrait du Lear Jet Stereo 8 8-track cartridge (ce que nous autres techniciens du son appelons fort opportunément en français une cartouche 12 titres*) Philips Stéréo 7705 103 Forever and ever (aussi disponible en disque longue durée microsillon stéréo Philips 6332160 BY et musicassette Philips 4-355-2160 (mon Dieu : pourquoi fallait-il que j'acquière toutes ces bouses ?).
 
Les autres merdes de la liste sont extraites d'autres compilations de pépère Mauriat et son grand orchestre (Notez grand orchestre. Et savourez...). On les écoutera attentivement quand même, merci.







* Tout un chacun aura compris qu'il ne s'agit ici que d'un joke à destination, une private blague, une sorte de mélange des genres pour vous empatouiller le continuum espace-temps. Z'avez qu'à fouiller les comms des billets précédents pour connaître la véritable signification de ce que veulent dire "8", "track" et "garagiste clito-mamallien".
 
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