I'm glad you're home
Well, did you really miss me?
I guess you did by the look in your eye (look in your eye, look in your eye)
Well lay back and relax while I put away the dishes
Then you and me can rock a bell
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell
The night is young and full of possibilities
Well come on and let yourself be free
My love for you, so long I've been savin'
Tonight was made for me and you
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)
You can Ring My Bell, you can Ring My Bell
Ding, dong, ding, ah-ah, ring it!
You can Ring My Bell, anytime, anywhere
Ring it, ring it, ring it, ring it, oww!
You can Ring My Bell, you can Ring My Bell
Ding, dong, ding, ah-ah, ring it!
You can Ring My Bell, anytime, anywhere
Ring it, ring it, ring it, ring it, oww!)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)
You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)
La disco a davantage fourni de one hit wonders que Bettencourt d'enveloppes kraft, je vous raconte pas. Archétype du méga tube planétaire sans suite, Anita Ward a titillé les étoiles en narrant le titillement de la sienne.
Ah ben ui ! De la chanson originelle destinée aux ados bavassant des heures durant au bigophone Anita destina sa chanson aux abdos bavants jusque son bigorneau. Invocant qu'on lui allume le Special, l'Extra ball et le Same player shoot again, Ward vogue encore une fois sur l'understatement, ses chansons à double sens anodin d'apparence mais bougrement salaces, des Sucettes de France Gall à Ramon et Pédro de l'inégalé Éric Moréna.
À la recherche de l'orgasme perdu, Anita l'enseignante diplômée de psychologie jette ses dernières forces dans la bataille pour ne pas coiffer Sainte-Catherine. Décalottage de cornichon, ramonage de muqueuses et débusquage du G Spot sont les voies impénétrables que Ward souhaite vaincues. Mais aucune lascivité ici quand Donna se lâche là, juste une rengaine à la rythmique basique et au disco un peu vaseux, pour au finale cartonner dans les Wal-Mart et autres Cora sans jamais laisser de trace impérissable dans la dance music.
Preuve étant que ce disco tubesque ne bouleversa pas les vrais fouleurs de parquets, non seulement ce hit clitoridien ne fut qu'un coup d'un seul soir, mais il n'inspira également que peu de monde pour y redonner un chtiot coup de langue, et particulièrement pas les grands cadors invertis de l'électro-po gay (Pet shop boys, Soft Cell et autres Sommerville), ni les stars 2Ks de la global dance (Kylie, Mado, Britny...) :
- gluant comme cette version Cavalleresque lors de la sortie 46 de Pop Hits le hit parade chanté, mémorable pour son disco rock kissien, et dont le Carnaby Group offre une cover très fidèle finalement pas si dégueu :
- vaguement sensuel pour cette reprise reggae des Blood sisters, dont cet extended dub old school de 2003 n'excite pas à la quête graffenbergienne;
- longuinet comme pour cette version d'origine étalée en face A d'un maxi inutile, qui à forcement d'étirement donne plutôt envie de laisser le combiné sonner dans le vide :
- pâteux comme cette reprise lourdingue de Tori Amos, définitivement victime collatérale de Chryssie Hynde ;
- rapeux comme ce mash-up bâtard à la Prodigy.
Brefle : la cata, en dehors de la version originale.
Heureusement que l'esprit fut magnifiquement trans-substancialisé en une géniale couverture martinienne par Arbobo lors de l'automne 2008 de folie où la toile s'amouracha pour un générateur débile de couvertures salaces à l'understatement réel, le dessinateur Marcel Marlier étant un pervers positionnant 40 années durant Martine dans des situations souvent ambiguës et donnant moult prétextes à verser dans le graveleux sous des dehors prépubères.
Une petite bande s'en donna à cœur joie pour un concours de variations à thématique musicale de première bourre dont les reliquats sont édités sur Martine est très pop, toujours en ligne, toujours gratos, bien que désormais spoilé par la pub pour cause de manque de nouveaux billets.
Et quand je reluque ça, j'en ai les grelots qui tintinnabullent dans le calesouif grave de chez groove.
Comme quoi le don d'orgasme est une affaire à ne pas laisser entre toutes les mains.
Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire.
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