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le ouèbe résolument 7.0

Pop Hits, le hit parade chanté, c'est 10 ans, 54 albums vinyl (et quelques musicassettes), 634 reprises de chansons et quelques inédites, les pochettes les plus cheesecake de la galaxie, la qualité française aux éditions Musidisc International, une quintessence musicale orchestrée, dirigée et digérée par le Ray Coniff hexagonal, Monsieur Mario Cavallero en personne : c'est Pop Hits, le hit parade chanté.
Hmmm !!!

English version below
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Mais C'Est OÙ ?

en direct d'internet

Pop-Hits-cliquez

cliquez, c'est gagné !

RÉTroviseur

english spoken

This web site is dedicated to a french series of cover compilations of "hits" during the 70's : Pop Hits, le Hit parade chanté. Songs of the moment (the best and the worst ones) were badly covered by Mario Cavallero, his orchestra and his singers. The seasonal productions were magnificaly packed into cheesecake covers. In fact, the main (only ?) interest of this site. Check out in priority our Des pochettes section to watch and enjoy this artwork, climax of the french touch.

Les Plus Du Service Pop Hits

écoutez, c'est le son Pop Hits

LogoPopHits

24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:00

 

Certains offrent des quintuples albums de Noël en coffret, d'autres débitent les standards en ep et lp à l'encan.


 

Sinatra verso

 

Sinatra

 

 

Écoutons un ange en cette nuit de Noël :


 


 

 

 

De stériles grincheux ne comprenant rien à la magnificence céleste vomissent dans le velouté. Ils y perdent leur wild card pour le paradis, les philistins.

 

 

Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire.

 

 

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 20:00

 

PopHits-SurPats-72255

 

PopHits-SurPats-72153

 

PopHits-SurPats-72253

 

PopHits-SurPats-72402

 

 

Ah, il fut un temps où l'on savait passer de joyeuses fêtes. Surpat's, boums et autres surboums étaient le lot hebdomadaire de la jeunesse prébabyboumique, celle post-zazous qui née au mitan des sombres 30's allait se faire laminer par yéyés, beatnicks et autres babas.

Cette jeunesse n'était pas encore complètement celle des teenagers, même si à plus de 20 printemps on était encore considéré comme un gamin à peine pubère. Et pourtant, c'est qui qui a explosé la baraque en guinchant avec sa musique de nègres, le wakenwo ? Hm ? Eh bien c'était ces jeunes vieux qui guinchaient en costard cravate et jupe serrée, s'encanaillaient au Martini en écoutant les petites galettes conçues savamment par la maison Barclay, qui ne savait d'ailleurs trop comment expliquer à quoi serviraient ces 45 tours 4 titres qui commençaient à déferler dans les maisons d'électricité-radio au côté des pick up portatifs Teppaz.

Le texte de note de dos de disque éloque à ce titre (à relire très vite avec une olive dans la bouche) :

 

PopHits-SurPatsBarcl

 

 

Ah b'en ui, on ne faisait pas la fête comme ça, en improvisant un mix via son iPhone pluggé sur deezer dévidant une liste pseudo-chiadée de tubes de seconde zone de quand on étaient ados, c'est tellement ringard que c'en est jouissif. Nan, on ne faisait pas la fête comme ça.

Que la surpat' soit petite ou grande, on sélectionnait des compilations de succès du moment, tantôt rythmée (cha cha cha, fox trot et boléro-mambo), tantôt suave (slow, slow ou slow). Bon, après, ça s'est un peu déchainé côté rythmes, mais en gros, les bases étaient là : une sélection équilibrée.

PopHits-SurPats-45epstandardEn 1958, les tubes des surprises parties étaient assez divers et puisaient primo dans le répertoire franchouillard du moment, et deuxièmemo dans celui de musiciens exotiques qui nous ravissaient en calypsos, rumbas et autres afrocubaineries. Quoique s'ils étaient parfois authentiquement importés (Ben, Raoul Zequeira, Primo Corchia, 'fin bon tchois), le plus souvent on faisait l'affaire des reprises (jamais d'originaux malheureux ! faut payer le moins de droits possibles !) en embauchant d'anciens orchestres de baloche reconvertis dans le nouveau swing pour jeunes vioques dansant en costard cravate et jupe serrée (ah ça, je n'arriverai jamais à m'en remettre de leurs dégaines coinçosses, tout petit déjà, ça m'atterrait quand je mirais les 45 de ma mère (qui est de cette génération là, comme vous l'aurez deviné, c'est l'instant Freud de Pop Hits, marquez le en signet dans votre navigateur)).

 

Brefle, les conseils musicaux fournis en dos de pochettes étaient une justification quasi ingénieriale au résultat ainsi produit. L'information débordait de tous côtés. Outre le titre des morceaux et le style de danse qu'ils requéreraient lors de la surpat' (on disait surpat' pour surprise party pasqu'on était jeune, et les jeunes ça cause pas comme des vieux, même si ça dansait en costard cravate et jupe serrée, eh ui), on pouvait se délecter de plein d'infos sympas, comme par exemple des tas de numéros indiquant la cote et la collection du disque, les infos sur l'imprimeur de la pochette (mais tellement rarement le nom du photographe, malheureusement), les références maisons du format (ici le 45 ep standard, décliné diversement et plusieurs fois des deux côtés).

Et surtout, l'incontournable liste de quelques uns des autres disques du genre qu'on pouvait se procurer chez le même éditeur dans la même collection (alors que Metallica ne colle pas la liste de tous ses albums précédents sur ses mp3 napster, comme quoi tout se perd). 

Tiens, gad' si tu m'crois pas qu'on pouvait faire tenir autant de choses sur si peu de place (ce sont des 45 tours et leur reproduction est ici quasiment à taille réelle) :

 

PopHits-SurPats-dos

 

Ah, tu vois.

Et s'il n'y avait que ça comme infos, ce serait trop simple. On rajoutait également sa petite touche perso, en pourrissant au stylo la pochette d'une indication majeure : le nom du proprio du disque. Arf, gasp et toute cette sorte de choses. Ces raturages étaient motivés pour des raisons aussi diverses que le manque de confiance dans les potes qui pourraient mettre la main sur vos deux disques amenés pour faire la fête chez Bernard (quoi que Bernard, ça va, mais c'est sa sœur Brigitte qui est une grosse chourreuse). Ces scribouillis avaient également vocation de se souvenir de quand c'est qu'on a été l'heureux récipiendaire de ce disque, par achat ou par cadeau. Même que, lorsque c'était un cadeau, le donateur pouvait également baver son nom dessus, de peur que l'autre oublie qui lui avait offert un tel trésor.

Brefle, le bonheur des collectionneurs 50 ans plus tard qui ne ramassent que des torchons gribouillés de partout s'ils veulent lâcher moins de 12 € le skeud d'époque.

 

Mais le clou du truc qui sert à rien de rien, c'était ces conseils pour mieux s'approprier cette nouvelle technologie du divertissement. Comme les vieux (les vrais, ceux qui étaient en costard cravate et jupe serrée mais qui ne dansaient pas sur des mambos-sapins, eux) qui concevaient et vendaient ces disques à une jeunesse juste bonne à se trémousser le fion le pif dans le Martini ne faisaient nulle confiance en cette jeunesse qui dansait en costard cravate et jupe serrée, ces vieux, donc ('suivez ? c'est bien), donnaient de doctes conseils pour l'usage optimal des disques microsillons, des saphirs du pick-up et du canapé des parents qu'il fallait nettoyer avant qu'ils rentrent vu que Claudine avait encore renversé son Martini dessus, c'te gourdasse.

Lisez, vous verrez que j'invente pas (sauf pour Claudine, c'était un exemple didactique) :

 

PopHits-SurPats-conseils

 

Pureté sonore mon cul : c'était tellement naze comme pressage que je n'ose vous en proposer l'écoute du mondre extrait (ou peut-être est-ce que c'est ma flemme de ripper l'une de ces merdes, va savoir).

Remarque, ce genre de conseils débilos sur comment utiliser un disque a encore été tartiné au mitan des 80'z dans les livrets des premiers cédés. Ils avaient peur qu'on les passe au grille-pain ou quoi ?

 

 

En tout cas, il y a 50 ans, on savait passer de joyeuses fêtes. C'est pas comme maintenant, avec tous ces jeunes avec les cheveux longs, des benouzes qui montrent le calebard et des jupes au ras du moteur.

 

Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire.


 

surprise-party-teenagers

 


 

 

 

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 22:00

62701 436203286470 546216470 5677139 688640 n

 

 

Les écossais Waner et Mario les doigts de pied dans le sable ont un putain d'air nouillorquais.

 

b/

andnoisome

 

/w

andnoisome-verso.jpg


 

Mais ça, évidemment, y a que Mus qui ose le dire

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 08:00

fuzzyboxcompleteset

 Fuzzy-ep-THE-MEZZ

Fuzzy-ep-Mothersmothers Fuzzy-ep-Jimmy-james
Fuzzy-ep-XYZ Fuzzy-ep-WOLFCOMPANY

 

Fuzzy-ep-FELIZSANDERS

Fuzzy-ep-vernon-Bouldrey Fuzzy-ep-COLURPISTOLS  

Fuzzy-ep-SHIIAH

fuzzyLP

 

 

Cherchez pas sur Internet, ne torturez pas votre disquaire, vous ne trouverez pas ce magnifique coffret de réeds. Alors pourquoi ? Mais pourquoi donc nous narguer avec ce bijou carton-vinyle ? Ca, c'est un peu de la faute à Arbobo et son édition 2010 du Fake album summer contest, dont les Mario Labs fournissent ici leur seconde (et dernière, c'est contingenté) contribution, après la gorgeous Britny (aka Kojakette pour les intimes, rapport qu'elle a pu un poil sur le truc et qu'elle aime qu'à s'enfiler des sucettes).

Les éditions des années précédentes sont visibles d'un simple clic clac, l'affaire est dans le slip.

 

Comme toujours, les techos des Mario Labs qui ne manquent pas de couilles sont rien que des pilleurs des bijoux de ce qui se fait de plus beau en matière de pochettes cheesecake. Visitons les matériaux qui furent taillées à coup de foutouchoupe et collés avec l'illustre Hatore.

Mais d'abord, générique :

 

bandeaumariolabs

 

Talaaaaa !!!!

 

...

 

Brmpf, bon d'accord...

Les Mario's Creative Conno Multimedia laboratories® travaillent en creative common comme des connos : l'éthique de ces laborantins de l'image est de partager gratuitement les images chourrées sur Internet ou scannées depuis les rares pochettes de disques qu'ils possèdent, même si elles ne sont pas libres de droits. C'est ça, l'esprit creative conno.

Un peu d'astuce, d'espièglerie, et on bricole des trucs en collaboration avec les potes qui veulent extrêmement relooker leur site ici ou , ou pour le label Pop Hits records, dont on découvre aujourd'hui en exclusivité mondiale (ui, vous avez bien lu : mondiale !) le logo de première bourre, et par la même occasion la pochette pompée pour construire le visuel :

 

PopHits-fuzzy-Randy-Carlos LogoPopHits

 

Déchiros, non ?

 

Mais sautons dans le visuel de ce coffret, à commencer par le motif récurrent encadrant chaque 45-tours (dénommés également "ep" chez les anglosaxons et chez les snobs). Il est tiré de la pochette papier d'une obscure (d'où le titre du billet, pompé au génial Christophe dans le morceau Interview de l'album Aimer ce que nous sommes, en vente dans toutes les bonnes crèmeries et sur rapidshare) maison de disques est-berlinoise du doux nom d'AMIGA, longtemps rééditrice d'albums à succès de l'ouest par-delà le rideau de fer.

 

PopHits-fuzzy-pochette-VEB

 

Des belles pochettes papier, je vous en éditerais bien mais le mieux est d'aller voir la superbe mise en ligne par Kavel Rafferty avec sa propre collec et des envois par d'autres fêlés, franchement, y a des mecs y collectionnent n'importe quoi.

Bon, après, il a fallu remplir tout ça. Quoi de mieux que cette magnifique pochette de Joe Harnell, déjà présentée sur Pop Hits et visible en album :

 

PopHits-fuzzy-harnell

 

Nous en avons repris deux motifs : la fleur autour de la jeune fille au centre, répétée et recolorisée, et cette même jeune femme pour l'une des pochettes (cherchez plus haut).

 

Et maintenant, je vous laisse vous amuser à découvrir les autres éléments de pochettes utilisés pour notre Collection of fuzzy songs special edition 9 remastered eps box set.

Pour accompagner ce petit jeu visuel, la sélection musicale ci-après reprend pour certains artistes des morceaux des albums suivants, pour d'autre c'est d'autres albums (deux artistes ne sont toutefois pas illustrés, et ce n'est pas un manque).

 

 


On commence avec deux compositeurs et orchestrateurs de qualité, même si Riddle est un génie (ui, LE Nelson Riddle de la grande époque Columbia de Sinatra) et Pete King un tâcheron de studios (l'extrait audio de la Pete King Chorale est pourrave, mais l'album Mind if i make love to you (ui, le titre de la chanson de Cole Porter inaugurée par Ole blue eye dans High society) tient la route moyennement mieux).


NelsonRiddle-seaofdreams PopHits-fuzzy-PeteKing

 

 

Bon, là on touche au côté sombre de la farce, les reprises à l'orgue Hammond. Des livraisons d'artistes tudesques remplissent la moitié de la production discographique mondiale (ui, vous avez bien lu : mondiale ! mais combien de fois faudra-t-il vous le dire ?!?!?) du genre. C'est immonde, laid, on a envie de mourir plutôt que ça continue, pire que du Muse (quelques extraits ici).


 

PopHits-fuzzy-wallbanks

 

 

 

Avec Kenyon Hopkins, compositeur de BO (dont 12 hommes en colère ou L'arnaqueur), on revient sur du sérieux (enfin vous excitez quand même pas trop). Tellement que les Thievery corporation l'ont sélectionné récemment dans une compile de leurs références lounge (un extrait dans la liste).


PopHits-fuzzy-kenyon hopkin

 

La pochette finale ci-après est l'une des merveilleuses productions de notre cher Michel Laguens, qu'on ne présente plus ici. Cette compilation chez jb fait partie d'une collection diffusée par les Nouvelles Galeries au débuts des 70's, et dont la qualité des pochettes est bien supérieure à celle des interprétations...

 

Brefle, à part ce brave Raymond Wallbank et son orgue, ces pochettes sont quand même de toute bôôtééé. Alors hein, sauf Riddle, bien sûr, ce n'est pas parce que c'est de la musique de merde qui est gravée sur ces disques qu'il ne faut pas les acheter.

 

Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire

 

 

PopHits-fuzzy-SuperHits-Lag

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 13:00

RINGBELLI'm glad you're home

Well, did you really miss me?

I guess you did by the look in your eye (look in your eye, look in your eye)

Well lay back and relax while I put away the dishes

Then you and me can rock a bell

 

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell

 

The night is young and full of possibilities

Well come on and let yourself be free

My love for you, so long I've been savin'

Tonight was made for me and you

 

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)

 

You can Ring My Bell, you can Ring My Bell

Ding, dong, ding, ah-ah, ring it!

You can Ring My Bell, anytime, anywhere

Ring it, ring it, ring it, ring it, oww!

You can Ring My Bell, you can Ring My Bell

Ding, dong, ding, ah-ah, ring it!

You can Ring My Bell, anytime, anywhere

Ring it, ring it, ring it, ring it, oww!)

 

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ding-dong-ding)

You can ring my be-e-ell, Ring My Bell (Ring My Bell, ring-a-ling-a-ling)

 

 

 



 

La disco a davantage fourni de one hit wonders que Bettencourt d'enveloppes kraft, je vous raconte pas. Archétype du méga tube planétaire sans suite, Anita Ward a titillé les étoiles en narrant le titillement de la sienne.

Ah ben ui ! De la chanson originelle destinée aux ados bavassant des heures durant au bigophone Anita destina sa chanson aux abdos bavants jusque son bigorneau. Invocant qu'on lui allume le Special, l'Extra ball et le Same player shoot again, Ward vogue encore une fois sur l'understatement, ses chansons à double sens anodin d'apparence mais bougrement salaces, des Sucettes de France Gall à Ramon et Pédro de l'inégalé Éric Moréna.

À la recherche de l'orgasme perdu, Anita l'enseignante diplômée de psychologie jette ses dernières forces dans la bataille pour ne pas coiffer Sainte-Catherine. Décalottage de cornichon, ramonage de muqueuses et débusquage du G Spot sont les voies impénétrables que Ward souhaite vaincues. Mais aucune lascivité ici quand Donna se lâche là, juste une rengaine à la rythmique basique et au disco un peu vaseux, pour au finale cartonner dans les Wal-Mart et autres Cora sans jamais laisser de trace impérissable dans la dance music.

Preuve étant que ce disco tubesque ne bouleversa pas les vrais fouleurs de parquets, non seulement ce hit clitoridien ne fut qu'un coup d'un seul soir, mais il n'inspira également que peu de monde pour y redonner un chtiot coup de langue, et particulièrement pas les grands cadors invertis de l'électro-po gay (Pet shop boys, Soft Cell et autres Sommerville), ni les stars 2Ks de la global dance (Kylie, Mado, Britny...) :


PopHits-HitParadeChante-46.jpg- gluant comme cette version Cavalleresque lors de la sortie 46 de Pop Hits le hit parade chanté, mémorable pour son disco rock kissien, et dont le Carnaby Group offre une cover très fidèle finalement pas si dégueu :

 

- vaguement sensuel pour cette reprise reggae des Blood sisters, dont cet extended dub old school de 2003 n'excite pas à la quête graffenbergienne;


 

- longuinet comme pour cette version d'origine étalée en face A d'un maxi inutile, qui à forcement d'étirement donne plutôt envie de laisser le combiné sonner dans le vide :

 

- pâteux comme cette reprise lourdingue de Tori Amos, définitivement victime collatérale de Chryssie Hynde ;


 

- rapeux comme ce mash-up bâtard à la Prodigy.


Brefle : la cata, en dehors de la version originale.


 

MO-arbobo-martinedbqp-ringbellHeureusement que l'esprit fut magnifiquement trans-substancialisé en une  géniale couverture martinienne par Arbobo lors de l'automne 2008 de folie où la toile s'amouracha pour un générateur débile de couvertures salaces à l'understatement réel, le dessinateur Marcel Marlier étant un pervers positionnant 40 années durant Martine dans des situations souvent ambiguës et donnant moult prétextes à verser dans le graveleux sous des dehors prépubères.

Une petite bande s'en donna à cœur joie pour un concours de variations à thématique musicale de première bourre dont les reliquats sont édités sur  Martine est très pop, toujours en ligne, toujours gratos, bien que désormais spoilé par la pub pour cause de manque de nouveaux billets.

Et quand je reluque ça, j'en ai les grelots qui tintinnabullent dans le calesouif grave de chez groove.

 

Comme quoi le don d'orgasme est une affaire à ne pas laisser entre toutes les mains.


Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire.


 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 00:20

popHits14-lovetofrontI love to love you baby...

When you're laying so close to me
there's no place I'd rather you be
than with me here

I love to love you baby...

Do it to me again and again
you put me in such an awful spin
in a spin

I love to love you baby...

Lay your head down real close to me
soothe my mind and set me free
set me free

I love to love you baby...

When you're laying so close to me
there's no place I'd rather you be
than with me here

I love to love you baby...

Do it to me again and again
you put me in such an awful spin
in a spin

I love to love you baby...

I love to love you baby...

I love to love you baby...

Love to love you baby baby...

I love to love you baby...

PopHits14-lovetobackWhen you're laying so close to me
there's no place I'd rather you be
than with me here

I love to love you baby...

Do it to me again and again
you put me in such an awful spin
in a spin

I love to love you baby

Lay your head down so close to
soothe my mind and set me free
set me free

I love to love you baby

When you're laying so close to me
there's no place I'd rather you be
than with me here

I love to love you baby

 

 

 

Disco parmi les discos, premier dans le temps comme dans la qualité, Love to love you baby est de ces détrempeurs de strings et de dessous de bras dont la Création fut chiche. Torride en plein été (où l’on admirera la finesse du chroniqueur qui évoque par ricochet le patronyme anglicisé de la belle Donna ayant alors tudesquement convolé), LaDonna fut portée par Giorgio son italo-teuton pygmalion, producteur, compositeur et néanmoins humble pionnier d’un disco qui posait alors ses premières fondations.

N’ergotons pas sur l’origine du disco et du maxi 45 tours, soulignons seulement que ce morceau aux 23 orgasmes certifiés par la Beeb, en version courte comme en version longue a été un moment de l’Histoire des dance floors qu’on ne saurait minimiser pour manque de légitimité. D’ailleurs, si on devait décrédibiliser les producteurs habiles, on jetterait 95% du rock’n’roll des 50’s et du R’n’B des 60’s, alors hein, bon.

Ne nous étalons pas trop sur Donna, la crème du disco dont nous explorâmes déjà ce morceau via la reprise chaloupée de Mario Cavallero, son orchestre, ses chanteurs en un petit billet légèrement rénové pour l’occasion. On se risquerait d’y apporter quelques compléments de trop finalement plus anecdotiques que vitaux.

Il est plutôt l’heure de l’écoute et de s’en reprendre quelques tranches diversement accompagnées :

 

de moutarde forte, Tabasco, piments d’Espelette, poivre de Cayenne et toute ce sorte de choses pour la torride version longue d’origine par Donna « je me roule comme une garce sur le sol du studio plongé dans la pénombre pour enregistrer cette tuerie » Summer, 16’40 qui donnent au maxi toutes ses lettres de noblesse, rarement égalée, existe aussi en bleu (et en album complet),


 

- de cassoulet pour la version par Mario Cavallero et sa Lili « je fais des orgasmes comme je trais les vaches » Montès,

de poppers pour l'approximative prod Petshopienne pour Kiki Kokova d’il y a peu, preuve que la controversée homophobie présumée de Donna « la subitement bigote » Summer a su être dépassée par la crème de la gay pop, pas cons les mecs qui savent distinguer le talent de la connerie chez les mêmes artistes (atteution : message de l’auteur),
 

d’airbags pour la passable, très passable, pas passable du tout en fait  « interprétation » de Samantha « Blow me ! » Fox,

- de ketchup et mayo pour cette dégoulinante reprise à chaud par la Ritchie « toujours dans les meilleurs coups pour se rendre ridicule » Family,

- de fraises Tagada pour une cover un peu légère mais pas si con pour le génialissime Zoolander par No « On a du succès mais on sait pas pourquoi » Doubt,

et, bien évidemment, une deuxième rasade de Worcester, gingembre, viagra et toute cette sortes de choses pour la sexiest version de Beyoncé « J’ai tout compris et je vais te foutre le feu au falzard en moins de deux » Knowles, avec qui on prendrait bien un verre. Ou un bain. Ou les deux.

 

 

C’est sûr que quand on décide d’emballer sur Love to love you baby plutôt que sur Feelings, c’est assurément qu’on souhaite baiser ce soir plutôt que l’an prochain.

 

Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire.

 

Donna-Summer-1978

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 12:00

 

DMG3-You Should Be DancingMy baby moves at midnight
goes right on till the dawn
My woman takes me higher
my woman keeps me warm

What you doin' on your back aah
What you doin'on your back aah?
You should be dancing, yeah
dancing, yeah

She's juicy and she's trouble
She gets it to me good
My woman gives me power
Goes right down to my blood

What you doin' on your back aah
What you doin'on your back aah?
You should be dancing, yeah
dancing, yeah

My baby moves at midnight
goes right on till the dawn
My woman takes me higher
my woman keeps me warm

What you doin' on your back aah
What you doin'on your back aah?
You should be dancing, yeah
dancing, yeah

You should be dancing, yeah
You should be dancing, yeah
You should be dancing, yeah
You should be dancing, yeah

You should be dancing, yeah

 


 

 


Le jour de 1975 où les 3 frères Gibbs, représentants marketing de Stéradent pour la région Sud-Pacifique, ont décidé de faire un peu de ménage dans le studio, ils ont bien fait de ne pas refermer avant le lourd couvercle du piano qu'ils étaient en train de repousser péniblement vers le mur de leurs mains et de leurs cuisses, lourd couvercle qui s'affala un peu violemment écornant au passage nos trois décapsuleurs.


Ouch.


DMG3-Beegees2Le résultat fut doublement appréciable. Car outre la brochette de glaouis laissée sur le carreau par la fratrie subitement énuclée, nous gagnâmes également les castrats bondissants les plus célèbres du monde (oui, vous avez bien lu : du monde !) dont la musique fut réutilisée l’année suivante comme base principale (mais pas unique) d’une bande son d’un film social bien que souvent dénigré par l’intelligentsia de gauche et la droite (c’est-à-dire les pas intelligents).

Ce titre qui cassa la baraque en 76 avec son falsetto désormais marque déposée (véridique) et quelques autres enregistrés pour l’occasion se joignirent aux compos d’autres artistes pour la BO la plus vendue au monde (oui, vous avez bien lu : au monde !) et dont tout honnête homme se doit d’avoir dans sa discothèque au moins 3 fois (et quand je dis tout honnête homme, j’embrasse aussi les femmes).


Oh, on ne s’étalera pas sur de graveleuses circonlocutions autour des conditions de l’enregistrement studio.

Oh non.

Non non non.

Nan, en fait, cet enregistrement fut aussi chiant qu’un Mormon qui se ronge les ongles de pied, donc pas de quoi la ramener plus que ça sur ces 3 navets à la vie aussi palpitante qu'un poulpe teuton. Par conséquent, le mieux est de revisiter ce hit parmi les plus vendus au monde (oui, vous avez bien lu : au monde !) à diverses températures :

  • chaud bouillant, comme la version d’origine resservie durant 18 mois, 2 albums et un single sans jamais refroidir, 
  • torride comme ce live qui prouve que ce n'était pas qu'un coup studio, même si on les aimerait plus sauvages, 
  • tiédounette pour cette évocation un peu bâclée mais c'est bon d'avoir un rire parfois
  • glaciale de médiocrité comme cette énième cover métal d'un tube sans aucune imagination et dont la transgression ne ferait même pas crisser les hémorroïdes à Liliane Bettencourt, 
  • et pis c’est tout vu que personne d’assez talentueux n’a osé s’affronter avec brio à cette tuerie inimitable. Comme quoi, le mieux c'est de danser (d'ailleurs vous devriez être dansant).

 

 

 

 

 

 

PopHits-HitParadeChante-29-copie-1.jpgOn ne saurait toutefois oublier la version mise en cire par ce cher Mario Cavallero, son orchestre et ses chanteurs. En l'espèce de chanteurs, le Carnaby Group était convié pour tenir les voix chez Mario pour ce volume 29 de Pop Hits, le hit parade chanté, 7e des 8 livraisons de cette année 1976 très prolifique.

Cela deviendra une sale habitude que ces ensembles vocaux supposés venir d'outre-Manche ou d'outre-Atlantique (le International disco band, qui aura même sa propre collection chez Musidisc intitulée Disco Non Stop) viennent suppléer aux chanteurs maison, reléguant progressivement la bande à Mario vers les limbes de l'oubli.

Salauds de faux britons perfides. En plus, ça craint :

N'est-ce pas ? Comme quoi l'imitation est toujours les pire des hommages.

 

Incroyable donc que ces simili folkeux aussi fatigants que fatigués pour devoir passer leurs concerts vautrés sur des tabourets de bar, incroyable donc que ces baba minets aient aussi bien réussi leur reconversion dans la guinchette discoïde planétaire (ui, vous avez bien lu : planétaire !).

Ca laisse de la marge pour des retours sautillants à leurs confrères folkeux, les David Crosby, Stephen Stills, Graham Nash et Neil Young (aka Crosby, Stills, Nash & Young), les Bonnie Tyler, Prince et Billy Joël (aka Bonnie Prince Billy) et à tout ces barbus casse-couilles à guitare sèche et leur petit monde (oui, vous avez bien lu : couilles !).

 

Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire.

 

1968 Bee Gees1

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 00:00

ou-sont-les-femmes1Elles portent un blouson noir
Elles fument le cigare
Font parfois un enfant
Par hasard !
Et dès que vient le soir
Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires

Où sont les femmes ?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes ?

Elles ne parlent plus d'amour
Elles portent les cheveux courts
Et préfèrent les motos aux oiseaux
Elles ont dans le regard
Quelque chose d'un robot
Qui étonne même les miroirs

Où sont les femmes ?
Qu'on embrasse et puis qui se pâment
Dites-moi, où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont ces drôles de vague à l'âme
Qu'on caresse et puis qui planent
Planent, planent, planent, planent
Où sont les femmes ?

Où sont les femmes ?
Qui vivent au bout des télégrammes
Dites-moi, où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
A la fois si belles et si pâles
Aux yeux qui traînent et qui flânent
Flânent, flânent, flânent, flânent
Où sont les femmes ?

Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?


 

 

Faut pas se la jouer Rambo plus qu’il ne faut : l’Hélvète underground sort de son terrier de temps à autres pour éclairer les masses de sa classe. Bien que compositeur hors pair de Mots bleus plus noirs qu’il n’y paraît avec son comparse Jarre à la plume, à nouveau de la partie féminine de ce jour, Jujuve dégaine si naturellement son ardeur primesautière dans sa quête juvetportrait002des meufs qu’il fait sautiller la terre entière (ui, vous avez bien lu : la Terre !).

Déjà disco killer, même s'il ne sera que quelques mois après allié aux finauds francaouis nouillorquais Belolo & Morali au nom de proxos de la Belle-de-Mai, Patou s’interroge en 77 (mais si, vous savez, l'année du punk...) sur le devenir post-moderne de cette moitié de l’humanité non dépourvue de l’intégralité de ses chromosomes XX, elle. Mi-admirateur, mi-flagorneur, le falsetto montreusien enrobe ses nappes de vocalises autour d’une rythmique bondissante à faire passer les tambours du Bronx pour le vibreur de Liliane Bettencourt.

 

Extrait d’une tuerie disco s’étalant sur un album entier (Paris by night, dont les 11’ du titre éponyme aux paroles péraves mais au beat ultraspeed vous suppriment deux tailles de maillot en moins avant l’été si vous les dansez 3 fois par jour deux semaines durant), réduit à sa portion SMS par rapport aux 6'10 de l'album, le 45 tours Où sont les femmes ? a fait se gausser la crème des beaufs secrètement jalouse qu’une fiotte à la glotte stratosphéérique fasse chauffer les clitos davantage que leur pilosité poitrinaire de ploucs ringards.

 

On se délectera diversement de cette fulgurance :


 

 

PopHits-HitParadeChante-35.jpgEt bien entendu la version par Mario Cavallero, son orchestre, ses chanteurs, éditée pour la saisonnière livraison de Pop Hits, le hit parade chanté, volume 35, commentée pour l'un des petits bijoux mémoriels de la filles aux yeux d'argent. Où est la fille ? B'en .

Et où écoute-t-on la version pophiette du chef d'œuvre disco-helvéte falsettée par Mario Cavallero himself ? Eh bé là :


 

Devant la magie d’un tel groove, on ne saurait s’étonner que les Suisses ne veuillent lâcher le secret sur les bpm et autres comptes numérotés.

 

Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire.


 

juvet-patins

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 17:00

Britny700


Une bouteille de coke pour celui qui reconnaîtra le minois qui minaude derrière cette minette mutine.

Et un rail de peps pour celui qui saura relever le gant.

Mais ça, évidemment, personne n'ose le dire

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 11:00

abba-dancingqueenYou can dance, you can jive, having the time of your life

See that girl, watch that scene, dig in the Dancing Queen

Friday night and the lights are low

Looking out for the place to go

Where they play the right music, getting in the swing

You come in to look for a King

Anybody could be that guy

Night is young and the music's high

With a bit of rock music, everything is fine

You're in the mood for a dance

And when you get the chance...

 

You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeen

Dancing Queen, feel the beat from the tambourine

You can dance, you can jive, having the time of your life

See that girl, watch that scene, dig in the Dancing Queen

 

You're a teaser, you turn 'em on

Leave them burning and then you're gone

Looking out for another, anyone will do

You're in the mood for a dance

And when you get the chance...

 

You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeen

Dancing Queen, feel the beat from the tambourine

You can dance, you can jive, having the time of your life

See that girl, watch that scene, dig in the Dancing Queen

 

 

 

Pas des plus grandes tueries disco qui soient, la bluette gigotante de l’assiette fraîcheur suédoise préférée des clients d’Ikéa et des gays du monde entier (oui, vous avez bien lu : du Monde !) n’en reste pas moins un placement rentable pour les djidji en mal de chalands sur la piste du camping Lous Clamidious de la Grande Motte. Générationnelle comme pas deux, l’emballante ballade balance grave de chez groove dès le glissando de piano le plus célèbre de l’histoire des Doors et Jerry Lee Lewis réunis.

On regrette toujours d’avoir laissé le corsage vaporeux cramer sous le fer à repasser, sinon on se la rejouerait Agnetta, Björn, Benny et Anni-Frid plus vrais que nature, sautillant comme une pupute devant le miroir de la salle de bain. Rhaa, j’en ai les gonades qui se trémoussent rien que d’y songer.

À déguster :

  • en version officielle roots & hi-fi
  • en live on stage at the budokan please no smoking and no stage diving,
  • en chouchou sucré avec l'antipodesque et touchante Muriel
  • en ridicule fadasserie mondialisée bien qu'également antipodesque de la néanmoins brûlante Kylie,
  • en extra-delight guest introductive par Erasure et son mythique Abba-esque ep bien plus frais qu’une comédie musicale de Zénith de province 
  • ou en version choucroutée du meilleur aloi :

 

 


Avec un tel groove nordique, on s’étonne que Lordi écrase l’Eurovision. Béotiens va !


Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire.


 

abba



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