11 août 2006
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A la pêche aux moules
A la pêche aux moules, moules, moules
Je n'veux plus y aller maman
Les gens de la ville, ville, ville,
M'ont pris mon panier maman
Les gens de la ville, ville, ville,
M'ont pris mon panier maman
Voici le court chœur cœur de cette inénarrable scie ressucitée du fond des âges par Jacques Martin et sa bande du Petit rapporteur en 1975. De nombreux filoux surfèrent sur la remontée dans la mémoire collective de ce chef d'œuvre de la chanson traditionnelle française.
Le premier "voleur", car il se fit les noisettes dorées grâce à un gant de toilette ressemblant vaguement à un volatile terrestre et sodomite, fut David Michel, l'animateur barbu au capiot ridicule de Nestor le pingouin (le fameux gant de toilette ressemblant vaguement à un volatile terrestre et sodomite précité donc). Prenant la balle au bond, Michel sortit un 45T (agrémenté d'hommages quelques peu appuyés dans des couplets ad hoc à tonton Martin pour faire passer la pilule). Le tenancier du dimanche télévisuel public en fut assez saumâtre, car lui ne gagnait aucun fifrelin, à défaut le la gloire et de la popularité dans tous les campings, mariages et bistrots de France.
Mais d'autres aussi en firent des adaptations :
- Claude Dauray pour Titi et Gros Minet (avec un petit sketch adapté)
- ces mauvais imitateurs de Pierre Saka, Patrick Burgel, Gérard Gustin et Jacky Giordano, qui alternèrent le refrain avec des couplets de VGE, Julien Clerc, Aznavour, j'en passe et des pires,
- et ce ce parangon de la France éternelle Bézu en 1991, avec un rap qui entrecoupe poujadiquement le refrain.
Mais aucun, aucun dis-je, ne vaut l'interprétation subtile et mouillée de Mario Cavallero, son orchestre et ses chanteurs dans ce 23e volume de Pop Hits, le hit parade chanté.
Et ça, évidemment, personne n'ose le dire.
A la pêche aux moules, moules, moules
Je n'veux plus y aller maman
Les gens de la ville, ville, ville,
M'ont pris mon panier maman
Les gens de la ville, ville, ville,
M'ont pris mon panier maman
Voici le court chœur cœur de cette inénarrable scie ressucitée du fond des âges par Jacques Martin et sa bande du Petit rapporteur en 1975. De nombreux filoux surfèrent sur la remontée dans la mémoire collective de ce chef d'œuvre de la chanson traditionnelle française.
Le premier "voleur", car il se fit les noisettes dorées grâce à un gant de toilette ressemblant vaguement à un volatile terrestre et sodomite, fut David Michel, l'animateur barbu au capiot ridicule de Nestor le pingouin (le fameux gant de toilette ressemblant vaguement à un volatile terrestre et sodomite précité donc). Prenant la balle au bond, Michel sortit un 45T (agrémenté d'hommages quelques peu appuyés dans des couplets ad hoc à tonton Martin pour faire passer la pilule). Le tenancier du dimanche télévisuel public en fut assez saumâtre, car lui ne gagnait aucun fifrelin, à défaut le la gloire et de la popularité dans tous les campings, mariages et bistrots de France.
Mais d'autres aussi en firent des adaptations :
- Claude Dauray pour Titi et Gros Minet (avec un petit sketch adapté)
- ces mauvais imitateurs de Pierre Saka, Patrick Burgel, Gérard Gustin et Jacky Giordano, qui alternèrent le refrain avec des couplets de VGE, Julien Clerc, Aznavour, j'en passe et des pires,
- et ce ce parangon de la France éternelle Bézu en 1991, avec un rap qui entrecoupe poujadiquement le refrain.
Mais aucun, aucun dis-je, ne vaut l'interprétation subtile et mouillée de Mario Cavallero, son orchestre et ses chanteurs dans ce 23e volume de Pop Hits, le hit parade chanté.
Et ça, évidemment, personne n'ose le dire.